HALLE AMOUROUX
EIFFAGE
Architecte : Ateliers 2/3/4/
Toulouse
Surface : 12 300 m² SDP
Coût des travaux : 15 M€
Concours "dessine moi Toulouse " - 2018
Créer une polarité de quartier
En réactivant le bâtiment dans des fonctions s’adressant au public et en proposant un Tiers-lieu culturel associatif, la Halle Amouroux constituera une nouvelle polarité de quartier s’adressant aux résidents de la Cité Amouroux et des résidences privées avoisinantes.
Cette polarité est basée sur des activités associatives dont certaines sont ancrées depuis longtemps dans le quartier (APSAR) mais ne disposent pas de locaux adaptés et d’autres ont de vrais besoins d’espaces sur Toulouse et sont générateurs de lien social à travers la culture.
Créer un parvis donnant sur La Halle
La nature de bien collectif impose qu’un projet de cette nature s’ouvre sur la ville pour qu’il puisse être aisément appréhendé et partagé. De ce rapport dépend en grande partie la qualité de l’espace public.
Cette polarité de quartier s’exprimera d’un point de vue urbain par la création d’un large parvis piéton mettant en relation le pignon d’entrée principale de la Halle, dont la première travée sera mise en retrait afin de créer un effet de « porche / auvent » avec une nouvelle façade largement vitrée, et les terrains de pétanque situés de l’autre côté.
Préserver les avoisinants par une échelle respectueuse
Le projet de réhabilitation respectera la volumétrie de la halle existante, sans extension, adjonction ou surélévation. La seule modification volumétrique étant le recul du pignon sur le parvis comme vu précédemment.
La partie neuve du projet, comportant essentiellement des logements, sera installée à la place de la halle béton vouée à disparaître, qui présente aujourd’hui un volume monobloc.
La résidence s’inscrira sans rupture d’échelle dans une morphologie et dans des gabarits de hauteurs tendant à s’approcher des rési-
dences alentours (R+3 / R+4). Le volume principal est ainsi creusé ou découpé afin de le séquencer en plusieurs entités identifiables comme autant de bâtiments distincts.
Sur chaque volume vient se greffer les balcons et celliers inscrits dans un «exosquelette» métallique faisant écho à la structure de la tour de montage et à ’intervention au sein des halles.
Réhabiliter / Ré-utiliser : «L’espRit du Lieu», Le patrimoine comme éLément de singuLarité et d’identité
Les Halles Amouroux
La réutilisation de la Halle ancienne en structure bois dans le cadre de l’appel à projets urbains innovants « dessine-moi Toulouse », s’inscrit dans la volonté de préserver une partie de l’histoire du site et de valoriser cette «pépite» du patrimoine Toulousain.
Notre proposition s’attache à préserver la Halle dans son intégralité et mettre en valeur les éléments emblématiques du bâtiment (structure bois et métal, nature et proportions des matériaux de l’enveloppe, ouvertures zénithales, ...) en l’adaptant à son nouvel usage.
L’aménagement intérieur s’inscrit dans la trame structurelle existante tout en évitant toute charge complémentaire sur celle-ci. Le plancher du R+1 sera ainsi totalement désolidarisé de la structure existante et réalisé en bacs acier collaborant appuyés sur une structure poteaux-poutres métallique.
Les différents programmes s’installent à rez-de-chaussée ou à l’étage sous forme de «boîtes dans la boîte» pouvant être traitées comme des «containers» insérés entre les éléments de structure. Ce thème accompagnant aussi bien la réhabilitation que les logements par l’installation de celliers sur les balcons.
La travée «sud-est» des halles est aménagée de plusieurs espaces cloisonnés, salle événementielle donnant sur le parvis, espaces associatifs dédiés à l’APSAR, ouverts sur des terrasses et l’espace vert au sud en direction de l’école Michoun et la Maison de quartier où certaines activités sont organisées, espaces de stockages (dans alors que la travée «nord-ouest» reste majoritairement ouverte afin d’avoir une lecture complète du volume existant et de sa structure et d’accueillir des espaces appropriables pour divers usages (expositions, spectacles, coworking, extension des «fablabs» pour des activités n’entraînant pas de nuisances sonores ou de poussière, ...)
Habiter : La question du Logement
Le logement n’est pas un simple produit de consommation, c’est le lieu essentiel de l’identification sociale. «Un bon logement est un grand logement» disait Jean Nouvel. Cette affirmation très généreuse peut vite être infirmée par l’état du marché de l’immobilier et la réalité de l’économie des ménages. Dès lors comment produire des logements de qualité, pour le plus grand nombre, à partir de typologies «simples» ?
Après trente ans de recherche, Ateliers 2/3/4/ est convaincu que la fabrique de «bons logements» passe en un premier temps par une recherche de logements optimisés, appropriables par tous, bénéficiant de plusieurs orientations solaires, ventilés naturellement, ce que nous appelons des logements «prêt à habiter» (par analogie au «prêt à porter»). Dans un second temps, il convient que ces logements «prêts à habiter» puissent être répétés sans engendrer une quelconque monotonie, et qu’ils soient en mesure de s’associer, de se combiner, de telle façon à mettre en œuvre des «résidences sur mesure».
En outre un «bon logement» doit être doté d’un espace extérieur qui lui est propre, jardin cour ou terrasse. Outre sa valeur d’usage, cet espace revêt une valeur identitaire et symbolique forte, c’est l’interface entre le monde individuel et le collectif de la ville. Ce lieu à forte valeur symbolique, est un des seuils nécessaire à l’équilibre entre la sphère privée et la sphère publique.
© Ateliers 2/3/4/
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